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Tueurs En Série
dans cette rubrique vous allez trouver des articles et des vidéos sur les tueurs en série les plus connus mais aussi des tueurs en série pas trés connus et que leurs cas mérite d'être traiter car ils sont aussi horribles que les sérial killers connus à l'international
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Par Rin-Tachibana le 3 Octobre 2024 à 22:16
Jack l'Éventreur (en anglais : Jack the Ripper) est le surnom donné à un tueur en série ayant sévi dans le district londonien de Whitechapel en 1888. L'affaire à laquelle le personnage est lié, depuis l'époque de son déroulement jusqu'à aujourd'hui, donna lieu à maintes hypothèses et inspira bon nombre d'œuvres en tous genres, lui conférant un statut de mythe moderne.
Le nom du tueur, dont l'identité est toujours inconnue, apparut pour la première fois dans la lettre « Dear Boss », reçue en septembre 1888 par une agence de presse. Elle fut largement mentionnée dans les journaux de l'époque parce que son auteur s'y accusait des meurtres et signait « Jack the Ripper ». La police et les journaux reçurent de nombreuses lettres liées à l'affaire. La couverture médiatique de l'affaire finit par être internationale, lui assurant une notoriété durable.
En septembre et octobre 1888, des rumeurs plus persistantes laissèrent croire que plusieurs assassinats dans Whitechapel étaient reliés ; cependant, seuls cinq sont imputables à Jack l'Éventreur : ceux de Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes et Mary Jane Kelly. Parce que ces meurtres présentent plusieurs similitudes, ils sont qualifiés de « canoniques ». Le tueur aurait surtout agressé des prostituées vivant dans les bas-fonds de Londres. Elles eurent la gorge tranchée avant de subir des mutilations abdominales. L'extirpation d'organes internes d'au moins trois victimes conduisit à l'hypothèse que le meurtrier maîtrisait des notions d'anatomie ou de chirurgie. Celle-ci sembla confirmée lorsqu'un membre du Whitechapel Vigilance Committee (« Comité de vigilance de Whitechapel ») reçut, en octobre 1888, la lettre « From Hell » accompagnée de la moitié d'un rein ayant peut-être appartenu à l'une des victimes.
Les légendes entourant l'affaire s'inspirent d'études historiques approfondies, du folklore et de la pseudohistoire. Le terme ripperology — qui pourrait se traduire par « éventrologie » — fut créé pour désigner l'ensemble des études concernant Jack l'Éventreur et ses victimes.
Contexte
Vers le milieu du XIXe siècle, la Grande-Bretagne vit un important flux migratoire d'Irlandais qui gonfla les populations des grandes villes, notamment dans l'East End de Londres. À partir de 1882, les Juifs de l'Europe de l'Ouest et de la Russie tsariste fuirent les pogroms dont ils faisaient l'objet et se réfugièrent
dans les mêmes régions britanniques Le district de Whitechapel dans l'East End devint de plus en plus surpeuplé. Les logements et les conditions de travail se détériorèrent ; les vols, la violence et l'alcoolisme devinrent communs. Au sein de cette classe économique défavorisée, de nombreuses femmes se prostituaient pour assurer leur survie. En octobre 1888, le Metropolitan Police Service (MPS) évalua que Whitechapel comptait 62 lupanars et que plus de 1 200 femmes pratiquaient la prostitution
Les difficultés économiques provoquaient des troubles sociaux de plus en plus fréquents. Entre 1886 et 1889, la police intervint lors de plusieurs émeutes, telle celle du 13 novembre 1887, ce qui contribua à entretenir l'agitation populaire L'antisémitisme, les crimes, le nativisme, le racisme et d'autres phénomènes sociaux soutinrent dans l'opinion publique que Whitechapel était un foyer d'immoralité11. En 1888, cette opinion fut confirmée lorsqu'une série de meurtres brutaux et horribles imputés à Jack l'Éventreur reçut une couverture médiatique sans précédent
Meurtres
Le nombre élevé d'agressions contre des femmes dans l'East End à cette période ne permet pas d'établir avec certitude combien de personnes furent assassinées par un seul tueur13. Onze meurtres, commis du 3 avril 1888 au 13 février 1891, firent l'objet d'une enquête du MPS qui les regroupa dans un dossier appelé « Whitechapel murders » (« Meurtres de Whitechapel Parmi ces meurtres, les « cinq canoniques » seraient le fait d'un tueur unique Selon plusieurs spécialistes, le modus operandi de Jack l'Éventreur se distingue par de profondes balafres à la gorge, des mutilations à l'abdomen et aux parties génitales, le prélèvement d'organes internes et des mutilations faciales
Les deux premiers meurtres de Whitechapel, ceux d'Emma Elizabeth Smith et Martha Tabram, ne font pas partie des cinq canoniques Smith fut volée avant d'être sexuellement agressée sur Osborn Street dans Whitechapel le 3 avril 1888. Un objet contondant fut introduit dans son vagin et rompit le péritoine. Elle mourut le lendemain au London Hospital à la suite d'une péritonite20,21,22. Avant d'être admise à l'hôpital, elle rapporta qu'elle avait été agressée par deux ou trois hommes La presse relia cette agression à d'autres meurtres ultérieurs, mais plusieurs auteurs modernes jugent que cette attaque fut la conséquence d'une rivalité entre bandes criminelles
Martha Tabram fut assassinée le 7 août 1888 de 39 coups de couteau ; son corps fut découvert près des George Yard Buildings dans Whitechapel. La brutalité du meurtre, l'absence de motif, la proximité du lieu du meurtre de Smith et la date rapprochée des autres meurtres attribués à Jack l'Éventreur incitèrent la police à les relier. Cependant, comme Tabram fut poignardée plutôt que tailladée à la gorge et à l'abdomen, plusieurs spécialistes modernes l'excluent de la liste des victimes de Jack l'Éventreur
Les cinq victimes canoniques
Les cinq victimes canoniques de Jack l'Éventreur sont Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes et Mary Jane Kelly. Le corps de Nichols fut découvert le vendredi 31 août 1888 vers 3 h 40 sur Buck's Row. Sa gorge avait été tranchée de deux coups de couteau et la partie basse de l'abdomen présentait une profonde blessure de forme irrégulière. En outre, le même couteau avait servi à faire plusieurs incisions sur l'abdomen
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